Témoignage de Martine Durrieu

 



J'ai toujours cherché Dieu... (3)



Le lendemain matin, je téléphonais à la marraine de mon mari à Paris pour lui dire mon état désespéré. Elle me proposa de venir à Paris le week-end suivant (je travaillais la semaine). Elle faisait des "ouvertures de chakras" (pratique hindouiste) et avait un carnet de rendez-vous bien rempli par des gens du spectacle, de la politique et même des religieux catholiques !

Je lui dis : "Je ne sais pas"... elle répondit : "Bien, si tu veux t'en sortir, il faut venir !" Je lui dis : "Je veux m'en sortir mais plus comme ça !"

Je raccrochai et dans la minute suivante, la personne de la veille m'appela. Elle me dit : Martine, il faut que tu saches que Jésus a dit : "Je suis le chemin, la vérité et la vie et nul ne vient au Père que par moi !" Je connaissais cette parole de l'évangile puisque ma mère était catholique et que j'avais suivi tout le cursus, mais là, cette parole m'a transpercée, je me suis effondrée ! Je lui répondis : "Je sais que c'est vrai, je balance tous mes bouquins d'ésotérisme". Elle me dit : "Bien toi alors, tu comprends vite !" Dieu venait de me répondre !...

Cette femme avait fait une "rencontre personnelle avec Jésus-Christ" et avait donc renoncé à ses pratiques de la Naturopathie...

Et finalement...

J'atterrissais le lendemain chez un pasteur baptiste (je ne savais pas ce que c'était, mais je m'en moquais : j'avais trouvé Celui que je cherchais depuis toujours). La Bible qui pour moi était illisible s'est mise à me parler en plein cœur, je ne pouvais plus m'en séparer.

A partir de ce moment, j'ai arrêté de consulter pour "mes problèmes", ils étaient en grande partie résolus. J'avais trouvé la relation avec mon Dieu, je sentais Sa présence dans ce qu'on appelle "la prière". Je lui parlais comme à mon Père, je pleurais de bonheur à chaque fois que je pouvais me "rapprocher de Lui". Il était devenu le Dieu Vivant pour moi. L'ennemi ne m'a pas lâché tout de suite : des angoisses étaient là, mais je savais que même si j'en mourrais, je n'étais plus seule, j'étais aimée et sauvée. De plus j'avais trouvé dans cette église une vraie relation d'amour entre les personnes...

à suivre