Témoignage de Martine Durrieu

 



J'ai toujours cherché Dieu... (2)



Un soir de 1988,

dans une chambre isolée de ma maison, je "criai" à Dieu : "Dieu, si tu existes, tu me réponds, parce que je me noie !"

Je sentis alors très nettement comme quelque chose ou quelqu'un qui se moquait de moi, au niveau de mon estomac ! Je compris que Satan existait, qu'il était un esprit vivant et qu'il voulait ma peau, je lui intimais l'ordre de me quitter sur le champ : je n'avais jamais voulu "marcher avec lui".

Or, peu de temps auparavant, j'avais rencontré dans le train un jeune peintre qui "voyait" les auras ("l'auréole" des saints). Il me parut bien fier de lui, mais nous avions des "contacts" communs et je pensais le présenter à mes amis peintres.

Depuis quelques temps, il n'arrêtait pas de me téléphoner pour qu'on se rencontre, mais je n'avais pas vraiment le désir de le revoir et me posais des questions sur sa véritable motivation... Je finis donc par l'inviter chez moi puisque mon mari était là.

Or c'était le lendemain du soir où j'interpellais Dieu...

J'avais un peu peur de cette entrevue et comme j'allais mal, je pris un peu de Lexomil, car je ne voulais pas que cette personne m'influence...

Il arriva avec une femme, j'étais rassurée, et je pensais : c'est sa copine.

Autour du thé, je leur dis : je ne sais pas pourquoi vous êtes là, mais si vous pouvez me donner des réponses, voilà, je fais des rêves comme ci et comme ça...

Ils se sont mis à échanger sans s'occuper de moi, elle parlait de Jésus (que je trouvais bien poussiéreux à cette époque-là) et lui de "voyage astral" de visions, etc. Je me rendis compte qu'ils ne se connaissaient pas ! Elle le mettait en garde contre ses pratiques soit disant dangereuses...

En fait, cette femme avait quelques temps auparavant écrit des articles dans une revue de Naturopathie et mon jeune peintre avait pris son adresse (il avait un carnet de contacts très étendu...), il s'était alors proposé d'aller la chercher pour venir me rencontrer.

Ce soir-là, je suis allée me coucher sans réponse et aussi mal en point que les autres soirs...

à suivre