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Mishna Le verbe hébreu shana "répéter", dans son sens pratique, signifie apprendre ou enseigner la tradition orale par des récitations répétées, contrastant ainsi avec le verbe gara' (étudier les Saintes Ecritures) ; le nom dérivé est mishna, et la Mishna est écrite en hébreu. Cependant, la Mishna concerne aussi l'étude de la Torah orale ; en ce sens la Mishna inclut les trois branches de la tradition : le midrash en tant qu'interprétation des textes des Ecritures ; la halakhot en tant que règlements rédigés indépendamment des Ecritures ; et finalement la haggadot, c'est-à-dire toutes les matières non-halakhiques. De façon plus précise, la Mishna désigne la totalité des lois religieuses rédigées jusqu'à l'an 200, mais aussi les enseignements des professeurs (Tannaïtes) actifs durant cette période, aussi bien que les propositions individuelles (halakhah). La Mishna, par excellence, est l'ensemble des écrits compilés par le rabbin Yehudah ha-Nasi. Dans sa forme complète, la Mishna se compose de six principales sections ou "ordres" (sedarim). Ceci explique la désignation traditionnelle du Talmud comme Shas (un raccourci de shishah sedarim, “six ordres”). Chaque Ordre (seder) a un certain nombre de Traités (massekhot). Ces Traités sont divisés en chapitres (peraqim), qui sont eux-mêmes subdivisés en phrases (mishna, ou dans le Talmud de Jérusalem halakhah).
(haut) Ordres de la Mishna
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Seder Zera'im Berakhot |
Seder Mo'ed Shabbat |
Seder Nachim Yevamot |
Seder Nezikin Baba
Qamma |
Seder Kodchim Zevachim |
Seder Toharot Kelim |
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La Mishna est principalement un oeuvre de loi qui contient les principaux débats de la loi Juive. Les déclarations de la Mishna sont normalement courtes et notent seulement les principaux enseignements des différents rabbins qui ont débattu sur un sujet ou un avis de consensus. Les rabbins ayant écrit la Mishna sont appelés Tannaïm ; beaucoup d'enseignements de la Mishna sont référencés avec le nom d'un Tanna spécifique. Cependant, quelques déclarations n'ont pas d'attribution de nom de rabbin, ceci indique souvent que ces déclarations représentaient un avis communément accepté. (haut) |